Les sensations à vélo
Les sensations à vélo on n'en parle pas assez. Qu'est-ce-qu'on ressent quand on pédale, est-ce que ça vaut le coup ? Réponse dans l'article.

Au-delà des avantages économiques et écologiques, le vélo c’est aussi des sensations que la voiture ne peut pas apporter. Cheveux dans le vent, bruit des oiseaux, lumière éclatante. Bref, mettons de côté le discours habituel autour du vélo, et concentrons nous sur ce qu’on ressent, assis sur la selle de notre bicyclette. À vélo, pas de carrosserie, et ça, ça change tout.

Ressentir la nature à vélo

Sans carrosserie, rien ne vient boucher notre regard, et nos oreilles. Même en ville, on redécouvre la nature qui nous entoure. En effet, difficile d’entendre les oiseaux, la brise dans les feuilles dans une boite métallique insonorisée. Trop concentré sur notre conduite, à plus de 30km/h, nous ne pouvons pas apprécier le spectacle de la nature, les floraisons de printemps par exemple, le coucher de soleil qui illumine les bâtiments de la ville. On est beaucoup plus mobile avec deux roues et la non-vitesse aidant, on peut profiter du paysage. À vélo, le spectacle de la nature, est à portée de pédales !

La sensation du temps

Le temps, le temps, toujours le temps. Nous passons notre journée à courir après le temps qui passe sans nous attendre. Le vélo, d'une certaine manière, nous permet d'en reprendre le contrôle. Je ne parle pas nécessairement du gain de temps, même s’il s’avère que le vélo est un gain de temps en ville aux heures de pointe, mais plutôt de la notion du temps. En voiture, on se déplace rapidement, c’est facile, c’est rapide. Et au fil du temps, nous nous sommes habitués au rythme qu’impose la voiture, nous avons perdu la notion du temps que prennent les choses. Bien sûr, la voiture n’est pas la seule fautive, c'est notre société qui veut ça. Le vélo, par sa vitesse naturellement inférieure, nous permet de réapprendre à prendre le temps, à le mesurer. Ralentir n’est pas contre productif, au contraire.

Les sensations de son corps

Le vélo nous reconnecte à notre corps. On oublie facilement tout ce que notre corps est capable de faire. Parfois, on se dit qu’on va prendre la voiture, parce qu’on ne sera pas capable de faire ce trajet de 5 km à vélo. Et puis un jour, on essaie de faire ce même trajet à bicyclette, par curiosité ou nécessité. Et contre toute attente, on réalise qu’on est capable de le faire, que ce n'était pas si compliqué et que c'était plaisant. Ce trajet, qui devait être occasionnel, devient récurrent, et nous voilà à faire l'aller-retour trois fois par semaine. Ces trajets banals sur le papier, nous font pourtant beaucoup de bien, aussi bien sur le plan physique que mental. De fil en aiguille, certaines personnes se retrouvent même par la suite à ne voyager qu'à vélo, alors qu'ils juraient par la voiture avant.

Le vélo nous rapproche de nous-même, il peut nous permettre de nous surpasser physiquement et mentalement, pas besoin d'être un professionnel ou un cycliste du Tour de France.

Ressentir la méteo

“Oui, mais à vélo, il pleut”. “Oui, mais à vélo, il fait chaud". “Oui, mais à vélo, il fait froid”. Ces phrases, souvent entendues par les cyclistes, ne sont pas des vérités absolues. C’est vrai, parfois, il pleut trop, parfois, il fait trop chaud, parfois, il fait trop froid. Ce qu’il faut retenir, c’est le PARFOIS qui est l’opposé de toujours. On se rend même compte qu’il ne pleut quasiment pas sur une année, ou peu en fonction de notre localisation géographique. On comprend que la chaleur et le froid font partie de la vie, c’est naturel et heureusement. Il suffit juste de s'équiper en conséquence et pas forcément besoin de prendre l'équipement très technique ou hors de prix.

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